Matières & Architectures Moléculaires
Identification, synthèse et transformation de matières d’intérêt économique et/ou sociétale
Animatrices :
Chiffres Clés :
9 permanents, 7 HDR, 14 doctorants, 100 mois de CDD Chercheur
Sections CNU 31, 32 et 35
Mots clés :
biomasse, déchets, roches et minéraux, matériaux synthétiques, molécules d’intérêt, eau, etc., dans des problématiques industrielles, archéologiques, minières et de valorisation.
Disciplines cœur :
chimie verte ; chimie organique ; chimie inorganique ; chimie des matériaux ; chimie de l’eau ; sonochimie ; chimie analytique appliquée à l’archéologie ; minéralisation ; hydrothermalisme.
Objectifs de recherche :
L’équipe Matières étudie les matières présentant un intérêt économique et sociétal. Structurée autour de plusieurs disciplines complémentaires – chimie organique, chimie analytique, archéométrie, géologie et sciences des matériaux – elle met en oeuvre une approche pluridisciplinaire pour synthétiser, extraire, analyser et caractériser matières et molécules dans divers contextes. Son expertise s’appuie notamment sur l’utilisation de méthodes non conventionnelles d’activation, telles que les ultrasons et/ou les fluides super- et sub-critiques pour la synthèse et l’extraction, mais aussi sur la caractérisation de matériaux inorganiques via la spectroscopie multispectrale et hyperspectrale.
Ces travaux sont ancrés dans des enjeux sociétaux telles la valorisation de produits biosourcés, la participation aux enjeux de l’économie circulaire, la limitation de l’impact de l’industrie (renouveau industriel), la préservation de la biodiversité et de l’environnement, tout en utilisant et proposant des procédés compétitifs.
Les thématiques de l’équipe Matières s’organisent autour de 3 axes principaux : (1) la chimie verte et l’éco-innovation de procédés de synthèse et d’extraction, (2) la conception et la caractérisation de matériaux poreux (carbone, argile, chitosane) pour des objectifs de dépollution, (3) la caractérisation de matériaux géologiques pour des problématiques liées à la formation des minéralisations ou encore à la compréhension des processus magmatiques, mais aussi au questionnement sur la provenance d’objets archéologiques. L’archéométrie se pratique aussi bien sur des matières organiques que minérales, notamment pour mettre au jour les pratiques des sociétés de la Préhistoire, en collaboration avec les activités de l’équipe Sociétés.
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